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Michèle Maurin nous emmène en voyage dans un Maroc intimiste où elle aime se perdre, entre oasis du désert et ryad des palais et des riches demeures citadines. Le henné colle à l’identité du Maroc. Cultivé dans le sud saharien au prix de systèmes d’irrigation qui sont l’objet de toutes les attentions, le henné s’invite dans tous les rituels et à tous les moments de la vie. Jusque dans les hammams traditionnels et les spas les plus modernes, où ses qualités colorantes et cosmétiques n’en finissent pas de nourrir une féminité assumée. Le henné renvoie à des temps immémoriaux, le Maroc moderne rejoint l’Egypte de Néfertiti. Michèle Maurin est, ici comme dans son jardin, tant elle aime regarder le monde en traversant les apparences. Elle pose un regard unique sur une nature qui semble arrêtée, éternelle, saisit la magie de lieux où il ne se passe pourtant rien. Toujours elle interroge le temps qui passe, regarde et transpose, tisse des correspondances avec le passé, raconte aujourd’hui avec les couleurs d’hier. Mais raconte-t-elle vraiment ? Sur ce jardin, Michèle Maurin ne se contente pas de poser le regard détaché d’une simple passante. Plus que tout, elle aime aussi sentir la vie qui sourd, vibrer à la sensualité conjuguée des lieux et des gens. A la croisée du vivant et du végétal, ses images témoignent d’une démarche pulsionnelle. La photographe des émotions n’a pas renié la fille de l’Afrique ni la biologiste éprise de matières.
ISBN | 9981896758 |
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Dimensions | 265 × 22 × 310 mm |
Poids | 1.50 kg |
Reliure | Belle reliure |
Date de publication | 2005 |
Nombre de pages | 200 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | La Côte-d'Ivoire, pays de naissance de Michèle Maurin, est intimement liée son initiation à la photographie, qu'elle aborde dès quatorze ans, en brousse, avec un matériel des plus rudimentaires. D'abord titulaire d'un DEA d'écologie tropicale, elle commence par enseigner la biologie dans différents territoires d'Afrique de l'Ouest, non sans animer, déjà, des ateliers photographiques. Elle se consacre définitivement à l'image en arrivant à Paris, où elle organise de nombreuses expositions photographiques collectives et collabore avec plusieurs photographes de renom. Elle a exposé dans de nombreuses galeries, tant en France qu'à l'étranger. Pour Michèle Maurin, la photographie est avant tout une aventure émotionnelle, et c'est tout naturellement que ses images exaltent une sensualité toute personnelle. Tirage argentique noir et blanc, ou épreuve interprétée par des procédés de virages à l'or, au sélénium, au henné ou l'urane qui pénètrent l'émulsion d'argent pour créer de subtiles nuances, une lumière particulière, chacun de ses travaux est une uvre unique. Les uvres de Michèle Maurin sont conservées à la Bibliothèque Nationale de France, au Musée de la Photographie Fratelli Alinari à Florence, au Musée de Tahiti et des Iles, dans la collection municipale de la Villa Beatrix Enea à Anglet, et dans de nombreuses collections particulières. Elle enseigne actuellement à Paris à l'Ecole de l'image des Gobelins. |