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Dans l’optique que nul être humain n’est autorisé à retirer cette vie (en dehors de la légitime défense) le Coran édicte : » (…) quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ni de corruption, c’est comme s’il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c est comme s’il avait fait don de la vie à tous les hommes. » De ces fondements éthiques de respect de la vie, de déontologie envers le corps humain et ses équilibres (physiologiques) allait tout naturellement sortir la médecine arabe des ténèbres du paganisme et des rites magiques vers la lumière des connaissances les plus étendues dans le domaine médical et les modes de réflexion les plus logiques. Le Prophète allait lui-même illuminer les prémices de la médecine par son expérience personnelle, par le nombre et l’aspect le plus judicieux de ses conseils, avis, aphorismes et réflexions et par la vaste étendue de son information en matière de santé et de soins. Donnant â la médecine ses véritables lettres de noblesse par le souci qu’il manifestait pour la prévention, la thérapeutique et la nosologie, le Prophète de l’Islam surprendra de nos jours maints esprits sceptiques, par son génie surhumain, sa bonté, sa philanthropie, sa charité et sa compréhension de la souffrance des hommes, de leurs maladies et notamment celles de l’âme lorsqu’elle se trouve éloignée de Dieu et de sa miséricorde. » Dans la prière, disait-il, il y a une guérison. » […] Mais dans ce foisonnement, on trouve des perles éternelles de sagesse et un guide précieux pour les croyants.
ISBN | 2841610012 |
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Dimensions | 144 × 24 × 210 mm |
Poids | 0.60 kg |
Reliure | Broché |
Date de publication | 2004 |
Nombre de pages | 308 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Abū l-Fadl ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalāl al-Dīn al-Khudayrī al-Suyūtī, né en 1445 au Caire, est un savant égyptien connu pour son œuvre abondante. Il fut un éminent savant Shâfi'ite, un théologien Ash'arite de renom. D’origine persane par son père et circassienne par sa mère, il serait né dans la bibliothèque familiale ce qui lui valut son surnom de « fils des livres » (ibn al-kutub). Son père mourut alors qu’il n’avait que six ans. Plusieurs tuteurs le formèrent et, dès l’âge de quatorze ans, il avait une solide base religieuse. À dix-huit ans, il reprit l’enseignement du droit chaféiste qu’exerçait son père à la mosquée de Shaykhū puis du hadith à la Shaykhūniyya en 1472. D’une mémoire prodigieuse, il connaissait par cœur quelque deux cents mille hadiths. |