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Comme toutes les révolutions populaires, la révolution tunisienne est un événement au sens que nous avons donné à cette notion. C’est un fait inattendu et qui a surpris tout le monde, « observateurs », militants et même ceux qui en étaient les acteurs. Depuis le milieu des années soixante, les procès politiques se sont succédés ; des centaines, sinon des milliers de militants politiques, ou syndicaux, ou « associatifs », ou même des jeunes qui ont été convaincus de « surfer sur le net », ont connu les geôles de la DST, les prisons civiles ou le bagne de Borj Erroumi. Un soulèvement populaire a même eu lieu, en 2008, au « bassin minier » du Sud, qui a mobilisé la société civile, avec hommes, femmes et enfants, et qui a été étouffé par une répression sauvage. Une série de faits a donc eu lieu qui exprimaient le mécontentement du peuple et de ses couches les plus lésées ou les plus « conscientes ». Mais au moment où les événements de Sidi Bouzid se sont déclenchés, personne, absolument personne, ne croyait qu’ils allaient engendrer une révolution aboutissant à la chute du système despotique et la fuite de son chef…Il est évident, en tout cas, que cette logique n’a rien à voir avec la causalité mécanique et nécessaire qui veut que dès que les causes sont posées, les effets en résultent nécessairement…
ISBN | 9782841615230 |
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Dimensions | 130 × 20 × 190 mm |
Poids | 0.50 kg |
Reliure | Broché |
Date de publication | 2011 |
Nombre de pages | 256 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Amor cherni est professeur de philosophie à l'université Blaise Pascal à Clermont-Ferrand (France) et àl'Université de Tunis. |