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L’approche de cet essai, se veut plutôt culturelle et traite de l’exercice de l’autorité dans la société marocaine traditionnel où des contre-pouvoirs, les ouléma, hommes du savoir en Islam, étaient présents et en constituaient un. Ce contre-pouvoir s’exerçait selon l’éthique musulmane qui fait du principe coranique de la commanderie du bien et de l’interdiction du mal, un devoir de tout musulman, à plus forte raison pour les savants. cette éthique permet aux savants d’investir, en tout moment, tous les champs d’activité, y compris le champ politique pour dire quelques vérités aux gouvernants injustes. C’est ainsi que la montée de l’absolutisme n’est jamais allée sans heurts. Cette tradition de contestation est si ancrée dans la société musulmane, qu’elle a donné naissance à un gente littéraire : la littérature de l’épreuve (Adab al Mihna). On peut affirmer que tant l’absolutisme du pouvoir que sa contestation s’inscrivent dans la même réalité marocaine. Chaque fois que le pouvoir a dégénéré en oppression, l’opposition politique au nom de l’Islam a constitué une tradition de l’histoire marocaine. Chacun des acteurs/détenteurs du pouvoir et des dépositaires du savoir fait de la religion son cheval de bataille.
ISBN | 9789954104286 |
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Dimensions | 140 × 11 × 2020 mm |
Poids | 0.50 kg |
Reliure | Broché |
Date de publication | 2013 |
Nombre de pages | 208 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Professeur à l'Université Mohammed V, Amina Touzani a également publié "La culture et la politique culturelle au Maroc" en 2003 et "Le contre-pouvoir des ouléma" en 2013. |