LE FOU D’ESPOIR

LE FOU D’ESPOIR

Abdellatif Laâbi

70 DH 14.00 €

Catégorie :
Type : Romans

Un livre écrit par ce poète rebelle sur ses prisons, sa résurrection sous le choc de la liberté, les interrogations qui s’ensuivent autour de son expérience de vie, d’écriture, de lutte. Il va y avoir du sentiment, du lyrisme ravageur, de la critique et de l’autocritique, de la sauvage dénonciation, de la descente aux enfers. On va nous faire revivre l’univers hallucinant de la Question, nous procurer du concentré de barbarie à portée du portefeuille. On va nous propulser dans l’utopie à laquelle il n’est pas désagréable de faire semblant de croire. C’est cela qui est formidable dans la littérature. Elle nous fait faire l’économie d’un vécu limité sans nous frustrer de la jouissance de nos légitimes fantasmes. Grâce à elle, nous pouvons, en toute quiétude, exercer notre délicieux voyeurisme. Car il faut bien qu’il y ait des victimes pour que la machine du vampirisme humain puisse se repaître. Le mal ou le bien absolu ? Trop simpliste. On sait bien que la fiction est plus forte que la réalité. Alors, lisons sans complexe. Et que chacun tienne le rôle qui lui est dévolu!
Le « fou d’espoir » n’est pas dupe. Il a appris la saine cruauté du sourire. Mais il persiste et signe. Pas question pour lui de raconter des histoires, être mercenaire ou prisonnier des mots. Il ne peut écrire qu’avec sa vie, la mettre sans cesse en jeu et, de ce fait, ouvrir sas main ensanglantée à tous ceux qui peuvent encore entendre le cri de l’homme.

ISBN

998109059X

Dimensions 130 × 11 × 180 mm
Poids 0.30 kg
Reliure

Broché

Date de publication

2000

Nombre de pages

203

Langue

Biographie de l'auteur(e)

Abdellatif Laâbi est un traducteur, écrivain et poète.
Il fait ses études à l’université, à Rabat, à la section de lettres françaises. En 1966, débute la revue Souffles où collaborent plusieurs intellectuels marocains de gauche et notamment Tahar Ben Jelloun ou Mohammed Khaïr-Eddine. Dès le deuxième numéro, les horizons s’élargissent. Cette revue, qui comptera vingt-deux numéros en français et huit en arabe sous le nom d'Anfas, a eu une grande influence sur la formation de l'intelligentsia marocaine de gauche.
A partir de 1972 comme fondateur du mouvement clandestin d'extrême gauche Ila Al Amame. Il est emprisonné pendant huit ans pour son opposition intellectuelle au régime. Libéré en 1980, il s’exile en France en 1985. Depuis, il vit en banlieue parisienne. Il a obtenu le prix Goncourt de la poésie en 2009 et le Grand Prix de la francophonie de l’Académie française en 2011. Parmi ses œuvres : ""Le Fond de la jarre"" (2002), ""L’Œil et la nuit"" (2003), ""Le Chemin des ordalies"" (2003), ""Chroniques de la citadelle d’exil"" (2005), ""Les Rides du lion"" (2007), ""Le Livre imprévu"" (2010), pour les romans ; pour la poésie : ""Le soleil se meurt"" (1992), ""L’Etreinte du monde"" (1993), ""Le Spleen de Casablanca"" (1996), ""Les Fruits du corps"" (2003), ""Tribulations d’un rêveur attitré"" (2008), ""Œuvre poétique"" I et II (2006 ; 2010).