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A l’époque d’Ibn Taymiyya (m.728/1328), le haschich constitue dans le sultanat mamlûk un fléau social pire que le vin. Des mystiques en quête d’extases faciles s’avèrent par ailleurs prêts à y voir ce que Théophile Gautier appelle « ce régal de vrai croyant »? Le grand théologien, canoniste et spirituel damascain consacra divers écrits au haschich, dont au moins quatre fetwas. Ils sont ici réunis et intégralement traduits de l’arabe pour la première fois. Ces pages taymiyennes confirment le refus de toute drogue comme toute forme d’ivresse par l’Islam et en expliquent la sagesse. Elles l’historiens à s’interroger sur les liens entre religion et loisirs sous les Mamlûks, en rapport notamment avec l’évolution ayant conduit à l’ouverture des premiers cafés à la fin du XVème siècle. Elles aident le musulman contemporain à se situer dans le débat sur la dépénalisation des drogues et invitent à un regard plus critique que certains développements modernes du religieux, à la périphérie et en dehors de l’islam.
ISBN | 2841611744 |
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Dimensions | 115 × 15 × 165 mm |
Poids | 0.30 kg |
Reliure | Broché |
Date de publication | 2001 |
Nombre de pages | 206 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Yahya Michot (connu auparavant sous le nom de Jean R. Michot), né à Thuin le 3 juillet 1952, est un islamologue belge spécialiste d’Avicenne et d’Ibn Taymiyya.Après des études secondaires au Collège Cardinal Mercier de Braine-l’Alleud, Jean Michot étudie la philosophie à L’Université catholique de Louvain et soutient brillamment en 1981 une thèse de doctorat sur La destinée de l’homme selon Avicenne, sous la supervision du professeur Simone Van Riet. Il est ensuite nommé assistant, puis chef de travaux à l’Institut supérieur de philosophie de l’UCLouvain. |