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Quelque sept siècles après sa mort en prison à Damas (728/1328), Ibn Taymiyya demeure un des penseurs musulmans classiques les plus influents. Ce recueil de textes rigoureusement traduits et annotés est une première en langue anglaise et c’est la voix même du Shaykh al-Islam qu’on y entend. Elle vibre de l’émotion qui anime toute sa pensée religieuse, qu’il explique l’adoration de Dieu ou la vénération du Prophète, explore le labyrinthe des vains désirs ou celui de l’amour véritable, se montre compréhensif vis-à-vis des manquements des croyants (collectivités et individus), ou se positionne face aux autorités et à autrui, Musulmans et non-Musulmans. Son souci constant est d’expliquer comment enrichir notre vie de tous les jours en rendant Dieu plus important, pour nous, « que l’eau l’est pour un poisson ». Ayant lui-même savouré cette « douceur de la foi », il témoigne d’expérience : un tel objectif n’est pas inaccessible. Il invite au voyage, balise la route et tend la main à quiconque s’y engage. Quoi qu’il ait parfois été dit à son sujet, il est manifeste qu’Ibn Taymiyya fut toujours un grand maître spirituel de la via media, la voie médiane au cœur de l’Islam traditionnel. Un an après le Printemps Arabe, la manière harmonieuse dont il comprend comment mener en musulman une vie responsable est plus actuelle que jamais. « Pour ceux qui veulent se plonger dans les mystères et les motivations, les déclarations et les limites du théologien et juriste hanbalite le plus éminent de son temps, Ibn Taymiyya, méditez »
ISBN | 9782841615551 |
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Dimensions | 30 × 25 × 240 mm |
Poids | 0.90 kg |
Reliure | Cartonné |
Date de publication | 2012 |
Nombre de pages | 336 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Yahya Michot (connu auparavant sous le nom de Jean R. Michot), né à Thuin le 3 juillet 1952, est un islamologue belge spécialiste d’Avicenne et d’Ibn Taymiyya.Après des études secondaires au Collège Cardinal Mercier de Braine-l’Alleud, Jean Michot étudie la philosophie à L’Université catholique de Louvain et soutient brillamment en 1981 une thèse de doctorat sur La destinée de l’homme selon Avicenne, sous la supervision du professeur Simone Van Riet. Il est ensuite nommé assistant, puis chef de travaux à l’Institut supérieur de philosophie de l’UCLouvain. |