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Le Sahel redevient un théâtre de guerre avec les mêmes acteurs. Les djihadistes et les sécessionnistes du Nord du Mali ont renoué leur alliance, similaire à celle de 2012, pour affronter le pouvoir central. Les accords de paix semblent compromis, les équilibres de pouvoir modifiés et la violence généralisée. Toutefois, cette région peut être appréhendée sans une rétrospective historique et une profonde réflexion qui débutent avec la transformation générationnelle des jeunes sahéliens et la relégation des fractions tribales à des positions inférieures.
Le présent ouvrage traite de la manière avec laquelle l’économie criminelle a été un axe dans cette genèse sociale et politique des populations nomades traditionnelles. Des activités telles que les enlèvements, le trafic de drogues et l’exploitation des ressources naturelles sont essentielles afin de comprendre la structure de la violence et l’attraction qu’exercent désormais les idéologies djihadistes, sécessionnistes ou ethnonationalistes sur les jeunes. L’arrivée d’acteurs internationaux avec leurs propres agendas n’a fait que compliquer davantage une situation déjà complexe.
ISBN | 9789920513531 |
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Dimensions | 170 × 16 × 240 mm |
Poids | 0.40 kg |
Reliure | Broché |
Date de publication | 2024 |
Nombre de pages | 258 |
Langue | |
Biographie de l'auteur(e) | Beatriz Mesa, politiste et journaliste internationale depuis plus de quinze ans. Ses reportages ont couvert des zones de guerre et des crises sociales et politiques à travers l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, ainsi que l’Afrique de l’Est et de l’Ouest. Elle est actuellement professeure associée au Collège des Sciences Sociales (CSS) de l’Université Internationale de Rabat. En tant que chercheure au Center for Global Studies, elle se focalise sur les enjeux de la violence, du conflit et de la sécurité dans l’Afrique Occidental-Sahel. Elle est également chercheure associée au Laspad à l’Université Gaston Berger au Sénégal, où elle a précédemment enseigné en tant que maître de conférences, ainsi que professeure invitée à l’Université de Padoue en Italie et en Espagne. |
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