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Né en 1948 à Boumalne Dadès (province de Ouarzazate) et décédé le 11 août 2011, Mohamed Berdouzi était titulaire d’un doctorat d’Etat en droit public et en sciences politiques, professeur universitaire et conseiller de plusieurs ministres. Emprisonné au début des années 1970 – il était l’un des fondateurs de l’extrême gauche –, il rompt très vite avec les dogmatismes de cette première école politique sans renoncer pour autant à son idéal démocratique. C’est ainsi qu’il poursuit le combat pour le respect des droits humains au sein du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), puis comme membre de l’Instance Équité et Réconciliation (IER). Il y tient un rôle essentiel, notamment dans l’élaboration des recommandations de réformes institutionnelles, reprises quasi intégralement dans la nouvelle Constitution. En même temps, il occupe une place centrale dans la rédaction du rapport sur le cinquantenaire, piloté par le Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le défunt Abdelaziz Meziane Belfqih. Membre de la Commission consultative sur la régionalisation avancée et de la Commission consultative pour la réforme de la Constitution, Mohamed Berdouzi était habité par une autre passion : la réforme de l’enseignement. Il fut à ce titre l’un des principaux contributeurs à la rédaction de la Charte nationale d’éducation et de formation, et siège au Conseil supérieur de l’enseignement. Tous ses travaux témoignent de cette obsession pour la réforme du secteur de l’éducation, inséparable à ses yeux de l’idéal de justice sociale et de la quête du développement.
En hommage à l’un des artisans de l’ombre des grands chantiers de réformes, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) entreprend la réédition de ses principaux travaux.